L’isolation des murs par l’extérieur : pour faire une économie de chauffage
Non apprêtée pour s’isoler du froid, l’habitation peut être vorace en chauffage et en énergie. L’impact d’une mauvaise isolation se ressent en effet sur la facture énergétique. La fraîcheur de l’extérieur peut s’infiltrer à l’intérieur de la maison par différentes parois, à travers les murs, le toit, le plafond, les fenêtres ou encore les portes. De toutes ces sources de déperdition de chaleur, les murs perméables laissent échapper jusqu’à 25% de la chaleur thermique à l’intérieur de la maison. La solution idéale est de songer à l’isolation des murs par l’extérieur.
Les intérêts de l’isolation des murs par l’extérieur
Grâce à l’isolation extérieure des murs via du polystyrène il est possible de faire des économies substantielles en matière de chauffage et d’électricité. La maison a moins besoin d’être chauffée pour offrir un bon confort thermique à ses occupants. De plus, ce procédé permet de garder intact l’aspect des murs intérieurs. La rénovation ne crée donc ni de pollution intérieure ni de nuisance pour les habitants. Par ailleurs, cela permet d’une pierre de coup, d’améliorer la qualité esthétique des façades extérieures tout en les isolant par une couche épaisse de polystyrène expansé. Pour remplacer le polystyrène, il existe aussi d’autres matériaux pour une isolation extérieure à l’exemple de la laine. Elle confère également une bonne qualité d’isolation thermique et phonique.
Le coût de l’isolation d’un mur par l’extérieur
Selon une étude menée par l’ANAH (Agence Nationale de l’Habitat), le prix d’une isolation de mur extérieur se situe en moyenne entre 50€ et 80€. Cela inclut le coût de la main d’œuvre et des matériaux. Pour une surface habitable d’environ 100m2, cela revient à déduire une somme de 8000 € à partir de ses épargnes. Quoi qu’il en soit, en se soumettant à quelques conditions sur la les travaux de rénovation, le particulier peut bénéficier de différents types d’aides pour financer son projet, à ne citer que le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) et l’écoprêt à taux zéro (Eco-PTZ).